forgeron-facteur

L'origine gallo-romaine

Saint-Just-le-Martel est construite sur les vestiges de Cavaliacus, villa d’origine gallo-romaine donnée en 876 par Charles le Chauve à Hildebert, vicomte de Limoges. Une villa était, à l’époque carolingienne, un grand domaine agricole organisé autour de la demeure du maître, divisé en manses et tenures qui ont souvent laissé leurs noms aux villages que nous connaissons aujourd’hui.

Toponymie

Just, qui a donné son nom à la ville, serait né entre 330 et 340 à l’endroit connu aujourd’hui sous le nom de Puy-Parlier dans une famille de cultivateurs. Instruit dans la religion dès son plus jeune âge, il est ordonné prêtre et aurait alors accompli le miracle de redonner la vue à un aveugle.

Just serait décédé sur le chemin du retour d’un pèlerinage à Rome et le brancard sur lequel il était transporté se serait immobilisé à l’endroit où l’église a été construite pour protéger son tombeau.

La tradition orale raconte que Just aurait choisi l’emplacement de l’église en lançant un marteau depuis le lieu-dit Le Verdeau et que celui-ci aurait décrit une trajectoire de deux kilomètres. Le nom « le Martel » a été ajouté en 1919.

L’église actuelle date du 12ème et 13ème siècle. Elle possède un clocher mur typiquement limousin. Une belle châsse de 1644 renferme les reliques de Saint Just.

eglise
cour-ferme

L'activité

L’activité est pendant longtemps principalement agricole. En 1926 est fondée une usine spécialisée dans la production de décor sur porcelaine, l’usine Beyrand que nous connaissons encore aujourd’hui. Cette implantation signe le début de l’industrialisation de la commune. Ce sont de nos jours le secteur des services, l’artisanat, les métiers du bâtiments qui sont les plus représentés.

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